Emmène-moi au... Mexique
Terre d’éléments et de contrastes, le Mexique se traverse comme une incantation. L’air y est dense, imprégné de sel, de Palo Santo et de cacao. Les paysages oscillent entre désert et lagune, ville sacrée et océan sans fin. Dans le lointain, des rires d’enfants, une marimba qui s’éveille, le souvenir d’un peuple qui danse encore dans la poussière. Chaque pas est mémoire : pierres mayas, fresques de Diego Rivera, odeur de maïs bleu et de terre brûlée. On commence à Oaxaca, au cœur des montagnes, là où les maîtres mezcaleros nourrissent le feu et le silence. Puis Mexico, vibrante et magnétique, avant de glisser vers la Riviera Maya et ses forêts gorgées de lumière. Le voyage s’achève sur l’île d’Holbox, où le temps s’arrête dans une lumière d’argent. À chaque escale, une matière, un souffle, une vibration différente. Un Mexique sensuel et tellurique, solaire et mystique. Celui qui se ressent avant de se comprendre.
Un pays qu’on ressent avant de le comprendre
Nous commençons à Oaxaca, là où la terre brûle encore du feu des maîtres mezcaleros. Dans les villages, la fumée d’agave flotte entre les collines. On goûte un mezcal fait main, on sent la chaleur du four, on écoute le silence des montagnes. Nous gagnons ensuite Mexico City, capitale vibrante où les fresques de Diego Rivera racontent un peuple en révolution. Ici, l’art, la rue et les saveurs s’entremêlent. Un café à Roma Norte, un marché à Coyoacán, un coucher de soleil sur les toits d’étain. Puis direction la Riviera Maya, ce ruban de lumière où la jungle rejoint l’océan. Nous plongeons dans un cénote translucide, marchons parmi les temples mayas, déjeunons les pieds dans le sable à Tulum.
Tout ici respire la vie : la mer, les couleurs, la poussière dorée. Nous traversons le Mexique comme un battement, entre matière et mystique.
On adore le Mexique pour…

Au cœur des montagnes, les palenques s’ouvrent sur la terre rouge et la braise. On observe la cuisson lente des agaves, on goûte un mezcal encore tiède, distillé à la main par les maîtres mezcaleros. La fumée, l’air sec, le goût minéral : tout ici raconte une tradition sacrée.

Dans la lagune aux sept couleurs, on glisse dans une eau si claire qu’elle semble respirer. Entre les stromatolithes, ces formations vieilles de milliards d’années, on nage dans un monde ancien, presque immobile. L’expérience est douce, presque méditative.

Dans la chaleur du Yucatán, les pyramides émergent de la jungle. À Cobá, Tulum ou Chichén Itzá, on marche parmi des pierres gravées de dieux et d’étoiles. L’air vibre, les singes appellent au loin, et l’ancien cosmos semble respirer à travers chaque bloc de pierre.

Une cathédrale de verre et de corde, suspendue entre rêve et architecture. Le musée SFER IK ne se visite pas, il se ressent : jeux de lumière, matières naturelles, équilibre fragile entre art et nature.

Sous la jungle, la terre s’ouvre. L’eau est fraîche, la lumière danse sur les parois. Nager dans un cénote, c’est entrer dans un autre monde, entre ombre et clarté, là où les Mayas voyaient la porte vers les dieux.

À la tombée de la nuit, la jungle s’illumine. Les terrasses d’Azulik vibrent au rythme des DJ du monde entier. Les corps dansent sous les palmiers, les sons se mêlent à la mer, et le temps, une fois encore, disparaît.
La sélection Weisse
Au sud d’Oaxaca, la route s’effile entre cactus et collines avant de plonger vers la côte pacifique. À Zipolite, El Alquimista veille sur une plage brute, ourlée de roches et de vent. Ici, rien ne cherche à dompter la nature, les cabanes se fondent dans la végétation, les soirées s’éclairent à la bougie, et les journées se déroulent entre yoga, surf et lectures à l’ombre des palmiers. On dîne face à la mer, poisson grillé, pendant que les vagues rythment les conversations. Le matin, les pêcheurs tirent leurs filets, les chiens dorment dans le sable, le soleil s’installe lentement. Plus loin dans les terres, les palenques ouvrent leurs portes : distilleries de mezcal où la fumée de l’agave rôti se mêle à l’odeur de la terre chaude. Un lieu pour revenir au corps, au souffle, au simple fait d’exister.
Au cœur du centre historique, face à la cathédrale, Círculo Mexicano réinvente l’art de séjourner en ville. Derrière sa façade du XIXe siècle, l’hôtel conçu par Ambrosi Etchegaray mêle béton, pierre volcanique et patios lumineux. Les chambres, minimalistes, ouvrent sur un vide apaisant, presque monacal. Le toit, lui, s’ouvre sur un panorama vibrant : clochers, toits d’étain, montagnes au loin. On y prend le petit-déjeuner parmi les fleurs de jacaranda, avant de filer explorer les galeries du quartier Roma ou les marchés d’artisanat de Coyoacán. Le soir, on s’attarde sur la terrasse, un verre de pulque à la main, tandis que la ville s’allume comme un théâtre silencieux.
La lagune de Bacalar ne se lit pas, elle se contemple. Ses nuances vont du turquoise au cobalt, comme des encres versées sur l’eau. Boca de Agua s’y fond sans la troubler : des villas sur pilotis ouvertes sur la jungle, habitées par le vent et le chant des oiseaux. Chaque maison-arbre joue avec la lumière, le bois, la pierre, les matières locales. Le matin, on glisse en kayak ou en voilier, on nage parmi les stromatolithes, témoins silencieux des premiers temps du monde. Le soir venu, la table s’anime au bord de l’eau, cuisine locale et herbes du jardin, rien de plus. Lever tôt conseillé, la lagune change à chaque souffle, comme un kaléidoscope vivant.
Azulik n’est pas un hôtel, c’est un monde à part, né de l’imaginaire d’Eduardo Roth Neira. On y entre comme on franchit la frontière d’un rêve. Les passerelles de bois s’enroulent entre les arbres, des nids suspendus s’ouvrent sur la mer, et la nuit s’y installe sans électricité, laissant la nature dicter son rythme. Le jour, on rejoint les ruines mayas de Tulum à vélo, avant de découvrir le musé SFER IK, cathédrale organique, faite de verre, de corde et de lumière. Le soir, les tambours battent au rythme des vagues, les rituels s’enchaînent : cacao, encens, chants anciens. Ici, le temps se dissout. On vit à demi éveillé, dans une lumière laiteuse, sous un ciel saturé d’étoiles. Un monde parallèle, à la frontière du sacré et de l’irréel.
Holbox s’atteint après une traversée lente, entre mangroves et nuées de flamants roses. Une île sans voitures, où l’on circule pieds nus ou en buggy, entre plages infinies et villages colorés. Nomade Holbox épouse cet esprit : bois brut, hamacs tressés, lumière filtrée par les palmiers. Le jour, on nage dans une eau peu profonde qui semble ne jamais finir. Le soir, l’eau s’illumine de plancton bioluminescent, marcher dans la mer revient à tracer des constellations. On passe du yoga de l’aube aux cocktails de mezcal, du silence à la guitare d’un musicien local. Holbox n’a pas besoin de discours : c’est un lieu qui se respire. Une parenthèse de lumière où l’on apprend, doucement, à s’effacer.















L’histoire
“Au Mexique, on ne triche pas. Les gens vous regardent vraiment, avec cette franchise qui met à nu. Un sourire, un verre de mezcal, et la conversation s’installe comme si on se connaissait déjà. Il y a quelque chose de désarmant dans cette simplicité-là.
Ce pays est une matière vivante. Tout y parle : la lumière, la poussière, le bruit des marchés, l’odeur de l’agave brûlé. On comprend vite que le Mexique n’est pas figé dans ses traditions, il les réinvente. Entre un atelier d’artistes, un hôtel au design brut, et une fête qui se prolonge jusqu’à l’aube, il y a toujours cette même énergie : libre, sincère, profondément humaine.
En rentrant, on garde sur la peau cette sensation d’avoir touché quelque chose de vrai.”
— Olivier Weisse
Localisation
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